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Des locaux pour Langues'O !
 
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L'incendie de Clichy
Nos revendications
La revue de presse
Chronologie des faits
 
  Voici réunis ici plusieurs articles parus dans la presse et portant sur notre situation inacceptable...

JournalDateContenu
Le Parisien 3 décembre
1999
Compte-rendu de la situation actuelle
Libération 2 décembre
1999
U3M, Inalco et manifestation
Le Parisien 2 décembre
1999
Manifestation devant le ministère
Le Parisien 1er décembre 1999Manifestation prévue aujourd'hui
Le Monde 25 novembre 19993000 étudiants sans locaux
Le Parisien 12 novembre 1999Incendie à Clichy


  • Le journal Le Parisien du 3 décembre 1999 a publié l'article suivant :
    Education

    Une commission de sécurité à la fac des langues orientales

    APRÈS L'INCENDIE qui s'est déclaré il y a trois semaines, les étudiants de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), à Clichy, n'ont toujours pu réintégrer leur établissement pour y suivre leur cours. Une commission de sécurité devrait passer ce lundi selon un professeur de l'Institut dont le siège administratif se trouve rue de Lille, à Paris, pour déterminer s'il est possible de restaurer le bâtiment qui a partiellement brûlé. Cela fait plus de trois semaines que les cours n'ont plus lieu sur le site clichois et les 3 500 étudiants commencent à s'impatienter. Hier après-midi, ils étaient encore une petite centaine à manifester sur la capitale, réclamant d'urgence leur relogement. Et si certains professeurs consciencieux continuent de dispenser les leçons chez eux à une poignée d'étudiants de fin de 2e cycle et de 3e cycle, la colère reste exacerbée. D'un côté, la masse estudiantine s'est constituée en collectif pour continuer le mouvement de contestation et l'organiser ; de l'autre, une pétition circule pour demander au ministère de l'Education que des solutions soient trouvées en urgence. « C'est le silence depuis que les cours ont été suspendus à Clichy, déclare le directeur du département Russie-Eurasie à l'Inalco, François Cornillot. Et cela, juste au moment où se décide le sort de notre établissement qui souffre de l'éclatement géographique (NLDR : la fac de Clichy n'est qu'une partie de l'Institut qui est éclaté un peu partout en région parisienne). Les ministères successifs ont promis d'y remédier depuis trente ans. Il faut que l'engagement du regroupement au Pôle Nouvelle Sorbonne soit irréversible dans le cadre du plan Universités du 3e millénaire. » Les étudiants, eux, ne se démobilisent pas, ils comptent remanifester ces prochains jours.

    Marisa Faion

  • Le journal Libération du 2 décembre 1999 a publié l'article suivant :
    Un nouveau campus étudiant dans la capitale d'ici à 2006
    Etat et Mairie s'accordent pour le bâtir sur la Zac Paris-Rive Gauche.

    Par TONINO SERAFINI

    Le jeudi 2 décembre 1999


    Cela s'est passé lors de discrets déjeuners. Les convives: le ministre de l'Education nationale Claude Allègre, le maire de Paris Jean Tiberi, le président de la région Ile-de-France Jean Paul Huchon (PS) et le préfet Jean-Pierre Duport. Au menu: l'implantation d'une nouvelle université à Paris, qui souffre d'un manque patent de locaux d'enseignement. Le déficit serait supérieur à 100 000 m2 et l'Etat entend le combler au travers de son «plan université du troisième millénaire» (U3M). «On a bien avancé. L'implantation d'un campus universitaire sur la ZAC Paris-Rive Gauche semble acquis. Maintenant on va rentrer dans le dossier des chiffres et du financement entre la Ville, la Région et l'Etat», affirme Vincent Reina, adjoint au maire de Paris chargé de l'enseignement.

    Dans les cartons depuis des années, le futur campus va voir le jour au cours du prochain contrat de plan Etat-Région (2000-2006) qui doit être finalisé d'ici à janvier-février. La décision de réaliser ce nouveau pôle universitaire est confirmée dans une lettre adressée mardi dernier par le préfet de région Jean-Pierre Duport et le recteur d'académie René Blanchet, au maire de Paris Jean Tiberi. «Le plan université du troisième millénaire, récemment approuvé par le ministre de l'Education nationale [...] s'est fixé comme principal objectif [...] le remembrement géographique des universités parisiennes. Dans ce cadre, il est prévu, durant le prochain contrat de plan, l'implantation d'un pôle universitaire sur la ZAC-Paris-Rive Gauche», assurent-ils au maire de Paris. Une université de 130 000 à 150 000 m2, qui doit accueillir Paris-VII - actuellement logé à Jussieu, la fac malade de l'amiante - et l'Inalco, l'Institut des langues et civilisations orientales autrement dit «Langues O». Ce nouveau site universitaire aura une double identité. Le pôle scientifique organisé autour de Paris-VII couvrirait les sciences du vivant, la physique, les mathématiques. Le pôle «langues et civilisations» comprendrait, outre les locaux d'enseignement, une bibliothèque très riche en fonds documentaires alimentée par l'Inalco et des labos de langue. L'Inalco occuperait environ 35 000 m2 et Paris-VII sans doute plus de 100 000 m2 dont certains seraient hébergés dans d'anciens bâtiments industriels sauvegardés: les Grands moulins de Paris et l'ancienne halle aux farines.

    Acquise dans son principe, la réalisation de ce nouveau campus doit à présent trouver des financements: l'Etat, la Région et la Ville devront mettre la main à la poche. Le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon, se dit disposé à financer les équipements ayant trait à la vie étudiante: bibliothèques, restaurants universitaires, logement étudiant... L'Etat prendrait à sa charge la construction des labos et des locaux d'enseignement. Reste le prix des terrains qui appartiennent à la Ville, dont la valeur est estimée entre 800 et 900 millions de francs. L'Etat souhaite que la Mairie de Paris les rétrocède gratuitement ou à un prix symbolique. Mais l'adjoint au maire, Vincent Reina, se borne à dire: «La Ville ne sera pas un partenaire absent.»

    La création du nouveau campus va donner lieu à un vaste mouvement de chaises musicales au sein des universités parisiennes. Des enseignements dispersés aux quatre coins de la capitale dans des bâtiments improvisés et inadaptés devraient être rapatriés à Jussieu ou sur le nouveau campus de la ZAC Paris-Rive Gauche. Les étudiants des «Langues O», disséminés dans une dizaine de sites, devraient enfin retrouver des conditions d'enseignement acceptables. Hier, ils manifestaient devant le ministère de l'Education à la suite de l'incendie d'un de leurs locaux.

  • Le journal Le Parisien du 2 décembre 1999 a publié l'article suivant :
    Manifestation

    Les étudiants de Clichy devant le ministère

    LES 3 500 ÉTUDIANTS de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) de Clichy sont furieux. Mis à la porte à cause d'un incendie survenu le 11 novembre, qui a partiellement détruit l'Institut, ils ne peuvent toujours pas suivre leurs cours correctement. Hier matin, ils étaient de nouveau 300 à s'être déplacés devant le siège administratif de leur fac, rue de Lille à Paris, avant de se rendre rue de Grenelle, devant le ministère de l'Education. Ils remettront cela, vendredi, à 14 heures. Leur revendication : l'obtention de locaux le plus rapidement possible.
  • Le journal Le Parisien du 1er décembre 1999 a publié l'article suivant :
    Les étudiants dans la rue

    LES ÉTUDIANTS de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), dont le bâtiment a été détruit dans un incendie le 11 novembre dernier à Clichy (nos précédentes éditions), manifesteront une nouvelle fois, ce matin, rue de Lille, devant le siège parisien de leur institution. Trois mille étudiants sont privés de cours depuis ce sinistre.
  • Le journal Le Monde du 25 novembre 1999 a publié l'article suivant :
    Dépêche

    UNIVERSITES : à la suite d'un incendie qui a ravagé, dans la nuit du 10 au 11 novembre, la majeure partie des locaux du centre universitaire de Clichy, près de 3000 étudiants de l'Institut national des langues et civilisations orientales (inalco) doivent être relogés. Selon le président de l'université, André Bourgey, 2500 mètres carrés (sur 3400 au total) sont ainsi devenus indisponibles. Provisoirement, le rectorat a proposé de prêter aux étudiants et aux enseignants environ 500 mètres carrés de salles dans l'hôpital Beaujon, une surface qu'ils jugent "très insuffisante".

  • Le journal Le Parisien du 12 novembre 1999 a publié l'article suivant :

    Violent incendie à l'antenne universitaire

    MURS NOIRCIS, salles de cours ravagées... et monceaux de gravats jetés sur le parvis. Après le terrible incendie dont elle a été le théâtre dans la nuit de mercredi à jeudi, l'annexe de la faculté de Paris-III offrait, hier, un triste spectacle. Situé à Clichy, sur le front de Seine, le bâtiment, dans lequel le feu s'est déclaré vers 22 heures mercredi soir, a mobilisé une partie de la nuit quelque quatre-vingt pompiers. Les causes de l'incendie qui a dévasté plusieurs salles de l'annexe, spécialisée dans l'étude des langues et des civilisations orientales, n'ont pas été déterminées. Aucun blessé n'est à déplorer, en raison de l'heure tardive à laquelle est survenu le sinistre, mais les dégâts sont particulièrement importants.

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